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Du GR 55 au GR 54. Août-Sept 2022. Partie 2
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Le Tour des Glaciers de la Vanoise, suivi du Tour de l'Oisans et des Écrins.
Pour la partie 1, c'est ICI
GR 54:
Jour 13: De Bourg-d'Oisans à Mizoën (bivouac).
Une belle grosse journée qui me fait rentrer d'emblée dans le vif du sujet: j'ai quitté les sentiers tranquilles et roulants de la Vanoise pour m'engager sur un GR plus ardu qui va solliciter mon mental autant que mon physique.
Une courte ondée m'accueille juste à l'arrivée à Bourg-d'Oisans, les nuages vont persister toute la journée. La cascade de Sarenne est inaccessible du fait de travaux.
Citerne des Epicotes, à la Garde en Oisans. Ces fontaines servaient, sans doute depuis le moyen-âge, à alimenter en eau les villages et permettaient à l'habitant de remplir facilement ses 2 seaux. Le chemin continue de s'élever, progressant dans un agréable sous-bois.
Pont romain. Moulins d'Huez sur la Sarenne.
Progression vers le col de Sarenne. 2 randonneurs font une halte déjeuner (ph 3) . Le plateau d'Emparis et ses pelouses steppiques se dévoile.
Le dôme de la Lauze. Un tetrix undulata. Le pic de la Grave.
Cimetierre huguenot de Clavans, crée en 1571
Podarcis muralis. Un drôle de panneau dont je ne saisis pas le sens.
Depuis mon spot de bivouac, le lac du Chambon.
Jour 14: De Mizoën au lac Lérié (bivouac).
Une journée fantastique. Le soleil, un paysage qui m'émerveille, du sentier un peu technique, et un bivouac en un lieu magique.
Départ au petit matin, le soleil répond présent.
La Meije pointe au loin.
Puis le chemin s'élève franchement en amont des gorges de la Romanche. Je passe voir le petit lac de Lovitel (lac des Clôts) mais il est complètement à sec.
La cascade pétrifiante (ou tufière), à laquelle on accède par un sentier balcon parfois un peu exposé.
Je progresse ensuite vers le plateau d'Emparis. Une pause douceur au refuge du Clôt (ph 3). Une rana temporaria (ph 6).
Sur le plateau d'Emparis, je contemple la Meije et son glacier, le Rateau, le pic de la Grave, le glacier de la Lauze.
Les lac noir (ph 2) et Lérié (ph 3 & 4).
Face à la Meije. Le plateau plonge vers la vallée de la Romanche.
Le soleil s'installe vers le milieu de l'après-midi. Je m'extasie des heures durant de ce paysage. Je me dis que je pourrais rester là les 12 jours, juste à contempler le spectacle. Je crois que cela reste mon spot de bivouac préféré des 24 jours de trek.
Jour 15: Du lac Lérié au refuge du Pavé (refuge).
Une belle grosse journée qui finit dans un bungalow de chantier.
Je profite une dernière fois du spectacle puis entame ma descente vers La Grave où je réceptionnerai mon dernier chargement de provisions.
Je progresse ensuite le long de la Romanche, vers la vallée menant aux refuges du Pavé et Adèle Planchard. A la Grave, un local m'a raconté que des touristes n'ont pas trouvé comment rentrer dans le refuge Adèle Planchard, non gardé, je choisis donc de monter au refuge du Pavé qui lui est resté ouvert.
Au croisement, à droite vers le refuge Adèle Planchard, à gauche, le long du Clôt des Cavales, le sentier vers le refuge du Pavé.
Je progresse ensuite le long du Clot des Cavales. Je trouve un air d'oasis désertique à cette vallée.
Je décide de me délester d'une partie de mon chargement que j'enferme dans un sac étanche et que je cache sous des rochers. Je monte avec tente et sac de couchage, et nourriture pour 2 jours.
La vallée vers la source de la Romanche et Adèle Planchard, et le glacier de la Plate des Agneaux.
Le chemin s'élève en douceur dans la pierraille. J'aperçois marmotte, chevreuil et epilobium dodonaei.
Les différents sommets de la Cavale, la pointe Emma, les sommets des Chamois, le glacier du Clot des Cavales, et la moraine (au centre) sur laquelle je vais devoir progresser car le chemin plus direct (et câblé) vers le refuge est fermé pour cause de chutes de pierres. Il est bientôt 18h, le panneau m'annonce encore une bonne heure de marche.
Lorsqu'enfin le lac apparaît, je découvre le chantier et des barraques de chantier, mais de refuge, point. Je commence à pester en m'inquiétant, il est presque 19h, je n'ai pas le temps de redescendre avant la nuit, où est-il ce refuge, existe-t-il au moins?
Bien sûr le refuge existe, même si l'accueil n'a pas été des plus chaleureux ("D'où tu viens comme ça? Tu te débrouilles pour te faire à manger dehors, la salle est pleine avec les ouvriers"), et qu'il est dans une barraque de chantier. Au moins, je suis à l'abri, et dans un super cadre, quand même!
Jour 16: Du refuge du Pavé aux Cabanes d'Arsine (bivouac).
Ce trek me réserve un terrain de jeu très varié, où j'en prends plein les mirettes (un parfois un peu plein les bottes...).
La lac du Pavé, au pied du glacier supérieur des Cavales, tout rabougri.
Et la barraque refuge.
La descente, et sur le petit relief, à gauche, maintenant, je les vois les barraques de chantier qui préfigurent le refuge (que j'étais incapable de détecter hier soir).
10 minutes après, je me retourne et découvre ces 2 arc-en-ciel et le ciel menaçant. En 2 min, l'arc-en-ciel a rejoint mon chemin, et la pluie me rattrape.
L'ondée fut brève. Direction le refuge Adèle Planchard.
Très vite, le chemin s'élève brutalement et devient entièrement câblé (ph 2). Je monte pendant un temps qui me paraît une éternité. Lorsque je regarde mon GPS, je vois qu'il en reste au moins autant à monter. Je calcule le temps qui me reste (car je suis partie tard ce matin), et, surtout, je n'ai pas de réseau depuis 2 jours (pour informer de ma position) et ma batterie de téléphone commence à s'épuiser. Tandis que je réfléchis, je finis par trouver pénible cette progression câblée. Elle est complètement sécurisée, mais je ne m'amuse plus. Après une bonne heure de grimpette câblée, je finis par redescendre.
Après avoir longé les sources de la Romanche, je retrouve mes provisions dans la vallée. Je rejoins le refuge de Villar d'Arène, où je peux recharger mon téléphone et signaler ma position. Un dernier regard vers cette vallée si particulière.
Je me dirige vers le col et le glacier d'Arsine, et ses lacs. J'en profite pour repérer ma prochaine zone de bivouac (ph 2) en contrebas.
En fait, je découvre un petit promontoire bien plat au dessus des Cabanes d'Arsine, qui sont en fait ces petits lacs et méandres du Petit Trabuc (il y avait peut-être des vraies cabanes de berger par le passé?). Il est presque 17h, je suis finalement contente d'avoir renoncé au refuge ce matin, et d'avoir pu prendre mon temps pour prendre une gourmandise au refuge puis monter aux lacs d'Arsine, et enfin me poser tranquillement pour mon bivouac.
Jour 17: Des Cabanes d'Arsine au camping du Freyssinet (bivouac).
À nouveau une belle grosse journée, sur une variante un peu technique, mais tellement spectaculaire, du GR 54.
Après une nuit sous un gros orage, le temps s'est dégagé. Ma tente est complètement sèche au réveil et le soleil colore l'horizon et les sommets environnants.
Le Petit Trabuc crée les Chalets d'Arsine, puis se jette dans la Guisane.
Le chemin suit le Petit Trabuc, jusqu'au Casset, où un restaurant célèbre le tour de France. Le col de Lautaret se situe quelques km plus haut. Je rejoins ensuite le Monêtier-les-Bains, pour une pause, et j'en profite pour réexpédier un trop plein de provisions.
Le chemin reprend son élévation. Une chapelle et son petit poème. Une belle mais constante montée en sous-bois, parfumé de champignons et de mirabelles.
Progression vers le col des Grangettes. le chemin part sur la gauche. Sur la ph 3, on voit le chemin (sur la paroi de gauche) disparaître dans les rochers. Au loin derrière, les Ecrins.
L'approche câblée sous le col (ph 1 à ph 4; ph 4, on aperçoit le câble qui court jusque sous le dernier rocher, au niveau du col). Je vais faire une bonne partie du chemin dans les rochers à 4 pattes, parce qu'il est très accidenté et que je dois m'aider de mes mains. Contrairement à la montée au refuge Adèle Planchard où j'avais été contrariée par la longue approche câblée, ici, j'aurais souhaité que les câbles soient posés un peu plus tôt...
L'arrivée au col. Derrière moi, le Briançonnais, devant, la récompense: le lac de l'Eychaudat, au pied du dôme de Monêtier et du glacier de Seguret Foran.
La descente sous le col est plutôt raide également. J'avance en longeant le lac, jusqu'au plateau qui plonge ensuite vers Vallouise.
Peu avant Vallouise, je rejoins le camping municipal du Freyssinet, qui est fermé. J'y pose néanmoins ma tente, juste avant qu'une petite pluie ne me rattrape. J'aurai également le temps de reprendre de l'eau à une fontaine du village.
Jour 18: Du Freyssinet au refuge du Pré la Chaumette (Refuge).
Trajet réécrit car le téléphone s'était mis en mode économie de batterie, donc avec un enregistrement incomplet. Réalisation en 9h45 de marche effective.
Après ces 2 grosses journées, et une longue descente après le col, et avant les cols suivants, j'avais réservé en refuge, pensant que j'aurais besoin de me restaurer, et surtout, pour pouvoir demander une recharge de mon téléphone. Mais, le refuge ne disposant que de vieux panneaux solaires, ils ne le font pas habituellement. J'ai un peu "pleuré", et ils m'ont rechargé mon téléphone de quoi tenir, en fait, jusqu'à mon dernier jour. Par contre, la météo clémente aurait pu me permettre de dormir en bivouac.
Cachés derrière les premiers sommets, quelques sommets du massif du Pelvou éclairés par le soleil levant. Au loin, la station de ski de Puy St Vincent. La vallée vers l'Argentière-la-Bessée.
Le chemin se poursuit dans un agréable sous-bois agrémenté de sculptures.
Cascade de la Pissette. Les reliefs du Valgaudemar au loin.
Je me suis d'abord écartée du GR 54 officiel (sur la route) pour suivre un chemin de petite randonnée le long de l'Onde, chemin parfois mal tracé, mais qui est plus ludique car plus accidenté, et plus varié, et je rejoins le GR 54 et le torrent de la Seille au niveau du Prat du Clôt. Je croise un des nombreux polyommatus icarus (ph 6) qui abondent dans cette région. En perspective, les 3000 du Valgaudemar.
Droit devant, le rendez-vous de la journée: le col de l'Aup Martin, col réputé un peu risqué car l'accès se fait sur une pente schisteuse, glissante et dangereuse par temps de pluie. Une cascade sur le torrent de la Seille.
L'approche se fait par une tranquille promenade dans les champs.
L'approche sous le col. Des zig-zag qui me semblent très serrés, bordés de rondins qui ont un peu glissé et qui ne sécurisent donc plus complètement la montée. Heureusement, il a un peu plu cette nuit, mais le temps est sec. Le sol est donc parfait: la bonne humidité pour permettre une bonne adhérence et pour planter les bâtons. Nous essuierons une petite averse de grésil durant les derniers mètres de montée. Regard arrière en haut du col.
Direction le Pas de la Cavale, bordée par ces reliefs spectaculairement plissés. Des linaria alpina. S'en suit une longue descente vers le refuge du Pré la Chaumette.
Depuis la terrasse du refuge, vers le Vieux Chaillol.
Jour 19: Du refuge du Pré la Chaumette au refuge du Clot Xavier-Blanc (bivouac).
3 petits cols aujourd'hui, et un bivouac dans un endroit idyllique, au cœur de la vallée de la Séveraisse.
Le Pas de la Cavale au petit matin.
La montée au col de la Vallette. Vues vers l'avant (ph 1 & 3), vers l'arrière (ph 2 & 4).
Arrivée au col, je suis bousculée par un vent violent. Je dois m'agripper à la barrière pour troupeaux pour tenir mon équilibre le temps de prendre les photos. Le prochain col droit devant, Vue vers l'arrière.
Vers le col de Gouiran. Vue arrière depuis le col (ph 3).
Le dernier col en perspective.
Je m'avance vers le col de Vallonpierre et pénètre plus profondément dans le parc des Ecrins. Vue arrière depuis le col.
Au col, le Sirac et le glacier de Vallonpierre. Je plonge ensuite dans la réserve naturelle de la Haute Vallée de la Séveraisse, avec la chaine des Ecrins qui vient barrer l'horizon.
Le lac et le refuge de Vallonpierre. L'aiguille des Morges (ph 2).
Je continue ma descente, vers la vallée de la Séveraisse. (Devant, vers les Ecrins, derrière, vers le Sirac).
La traversée de la Séveraisse, toujours avec vue arrière et vue avant.
Le petit coin de paradis, un refuge avec une plage au bord de l'eau, un bel emplacement de bivouac sur une herbe tendre sous les arbres, et, au loin, un sommet que je n'identifie pas, qui se pare des ors du soleil couchant.
Jour 20: Du refuge du Clot Xavier-Blanc au refuge des Souffles (refuge).
Une belle journée de grimpette, avec une belle surprise au sommet.
Comme je suis dans la vallée vers La Chapelle en Valgaudemar, et que j'ai le souvenir "du Valgaudemar qui est la plus himalayenne des vallées alpine", je fixe le sommet en face (ph 2), qui me fait penser au Khumbila. Toute à ma rêverie népalaise, la tête s'envolant vers l'Ama Dablam (un gros coup de cœur), ou l'Everest, je finis par trébucher et tomber sur le sol Alpin...
La cascade du Casset et le petit pont menant au village du Casset, sur la Séveraisse. Derrière moi, des glaciers (mont Gioberney et glacier de la Pilate?).
Le chemin bifurque avant d'arriver à La Chapelle en Valgaudemar, pour se diriger vers la cascade de Combe Froide. Le sentier vers le Pas de l'Olan s'élève sur la droite de la cascade.
La chemin est bien tracé mais escarpé, avec une pente bien prononcée. Je croise quelques cascades rebondissantes.
Le refuge apparaît ainsi que le pas de l'Olan; à droite du col,la chaine de l'Olan et ses glaciers.
Un vélo d'exercice pour la gardienne du refuge. La gardienne du refuge du Pavé en avait un également. Un panorama grandiose pour garder la forme! Après une pause chocolat chaud + fromage blanc à la myrtille, je reprends mon chemin vers le Pas de l'Olan. Les derniers mètres se font tout en douceur.
Au col, vue arrière, vue avant. Le spectacle des Ecrins (mal rendu par la photo) me tire un "waouh waouh waouh!", puis le col de Colombes (sur la gauche de la photo), m'attend.
Quelques mètres sous le sommet, je vois deux randonneurs à l'arrêt, entrain de prendre des photos et de me désigner quelque chose en hauteur. je lève les yeux, et je les vois! Je monte tout doucement, sans faire de bruit, le couple de randonneurs m'attend avant de se mettre en route, afin de ne pas effrayer les bouquetins. Je peux ainsi les photographier une fois arrivée sur le col.
Après le lac Lautier (ph 2), direction le col des Clochettes (ph 3, en bas à gauche de la photo), puis le refuge des Souffles en contrebas, en amont de Villar-Loubière d'où arrivent directement les marcheurs qui ne passent pas par le Pas de l'Olan. Je suis au cœur du Valgaudemar.
Au départ, je pose ma tente, mais le gardien me dit qu'il est prévu 4°C cette nuit. Après quelques hésitations, je finis par remballer tout mon matériel et je vais me réfugier au chaud.
Jour 21: Du refuge des Souffles à près de Valsenestre (bivouac).
Ma dernière grosse journée de grimpe. Certains font les 3 cols suivants en une seule traite, j'ai préféré en faire 2 ce jour et garder le dernier pour une courte journée demain.
Le soleil est au RDV ce matin et fait rapidement fondre le léger givre qui recouvre l'herbe. Je suis contente d'avoir dormi à l'abri cette nuit.
Sur le chemin vers le col, je rejoins un troupeau de moutons et leur jeune bergère. Leur pas de progression convient parfaitement à mon rythme tranquille.
J'arrive au col de la Vaurze. En arrière, la vallée du Champsaur (ph 1), en face, dans la vallée, le Désert en Valjouffrey (ph 3), sur ma droite, le pic du Souffle (ph 4). Je ne sais plus à quoi correspond la photo 2...
Et, droit devant, le col de Côte-Belle. La descente jusqu'au Désert est d'un pénible! Nous en reparlerons entre trekkeurs un peu plus tard, nous avons tous eu les "jambes cassées". Je fais d'abord une pause bienvenue dans un petit café local avant de repartir pour mon deuxième col.
La vallée du Désert, avec le col de la Vaurze, au centre gauche de la photo 1. La montée au 2ème col se fait en douceur (ph 2).
Au col de Côte-Belle, le cirque de Valsenestre-en-Valjouffrey. Et le col de Muzelle, un petit mur noir vertical, visible en perspective dans la continuité du sentier sur la gauche.
Le col de Muzelle, toujours aussi vertical (ph 1)... Les orgues de Valsenestre (ph 2, 3 & 5); dressées lors de la génèse des Alpes, elles sont constituées de minces feuilles de calcaire gris-bleu et de marnes schisteuses tendres plus érodées, un réseau de fissures perpendiculaires aux couches découpe les dalles en de remarquables colonnes. Le pic de Valsenestre (ph 4).
Encore le col de Muzelle. Je ne descends pas jusqu'à la zone de bivouac de Valsenestre, je vais juste chercher de l'eau dans le Béranger, puis je retourne à mon endroit douillet à l'abri de la forêt.
Jour 22: De près de Valsenestre au refuge de la Muzelle (refuge).
Voulant bivouaquer au lac Lauvitel, j'ai partagé les derniers kilomètres en 3 mini-étapes. Et, ce soir, je m'offre refuge et repas en refuge, l'occasion de me resocialiser avant mon retour dans la grande ville.
Pic de Valsenestre sous la lune.
L'approche au col de la Muzelle. Sur la photo 2, on peut distinguer, un peu, le petit sentier en zigzag sur un cordon schisteux, en diagonale, sur le droite du col, qui mène au petit cairn qui signe le col. Sur la photo 3, on peut apercevoir un trekkeur, à mi-hauteur de la photo.
Vue arrière sur la vallée de Valsenestre (et en arrière plan le pic des Souffles). Droit devant dans la vallée, le lac de la Muzelle et le refuge, en arrière plan la station des Deux-Alpes, et le glacier de l'Etendard dans le lointain. Les aiguilles d'Arve sont visibles en descendant.
Je suis arrivée tôt au refuge. Après une pause déjeuner, je monte, en surplomb du lac, et face au col de la Muzelle, vers le glacier de la Muzelle, via la Roche Percée.
Un dernier panorama vers les Ecrins, au loin.
Le chemin mène au pied de la Roche de la Muzelle et du glacier qui a nettement reculé.
Jour 23: Du refuge de la Muzelle au lac Lauvitel (bivouac).
La dernière journée de tourisme, le dernier bivouac. (Souci d'enregistrement de trace. Je n'ai marché que pendant 6h30 en fait, et non 8h15).
Je sors prendre quelques photos au soleil levant, puis je retourne déjeuner tranquillement.
En face à gauche, le pic de l'Etendard. Sur ma droite, le pic de la Meije et les glaciers avoisinants.
La descente depuis le refuge débute par un long escalier aménagé, puis le sentier longe le ruisseau de Villeneuve. Différentes cascades, et une amanita muscaria.
Un barrage EDF cascadant.
Une grotte où quelqu'un a oublié une gamelle.
Cascade de la Muzelle.
Chemin faisant, le long du Vénéon, après Vénosc, je rencontre une barraque redécorée, un peltigera membranacea, un stand de vente, un oratoire.
Le chemin s'élève ensuite le long du ruisseau du Lauvitel. Au loin, les sommets dominant les Deux-Alpes.
Le but de cette journée: le lac Lauvitel.
Jour 24: Du lac Lauvitel au Bourg-d'Oisans (fin).
La pluie reprend de plus belle alors que je termine de me préparer. Je finirai mon périple sous la pluie. Comme ça, pas de regret de finir mon voyage. Par contre, je pense à ceux que j'ai croisés au refuge de la Muzelle, notamment, qui n'en sont qu'à la moitié de leur GR et qui vont devoir affronter des prochains jours de pluie. Et je suis finalement contente d'avoir tronqué certaines de mes "sorties de route", ce qui m'a permis d'arriver en fin de parcours, et, surtout, au bord de ce lac, au sec.
L'heure bleue sur le lac Lauvitel; Un peu plus loin, une improbable cabane, avec une fontaine sympathique, un matelas que l'on peut poser à même le sol, et une véritable salle de bain carrelée!
Je prends le chemin du ruisseau de la Rousse pour redescendre, puis je rejoins le Vénéon. Au niveau de la cascade de la Pisse, cela fait environ 2h que je marche sous une pluie battante, je décide de ne pas aller la voir et de continuer vers le Bourg-d'Oisans.
Etang de Buclet.
Un étang de résurgence de nappe phréatique. Le Vénéon. Le lac Bleu, séparé en une partie pêche et une partie baignade.
Retour à la civilisation.
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