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Le blog est amené à disparaître, migrant vers un site (en cours de publication).

Du GR 55 au GR 54. Août-Sept 2022. Partie 1

Le Tour des Glaciers de la Vanoise, suivi du Tour de l'Oisans et des Écrins. 

Partie 1: La Vanoise
Pour la partie 2, c'est ICI


Le tour des glaciers de la Vanoise:

Jour 1: De Landry au refuge de Rosuel (bivouac).
Une courte mise en jambe pour un départ de Landry vers 15h.

Une montée en douceur, colorée par les colchiques.

Les premiers reliefs de la Vanoise, au dessus des stations de ski des Arc, avec le Mont Pourri notamment, un des rares sommets sur lequel il reste un zeste de neige.

L'Ecole des Mines a été un temps localisée sur l'exploitation des mines de plomb argentifère de Peisey.

Les paysages sont un peu arides et asséchés.

Soleil couchant depuis le refuge. Je ne sais pas quel est ce rocher qui pointe fièrement vers le ciel.
En vrai, je trouve le chemin depuis Landry peu intéressant, surtout quand je découvre à mon arrivée qu'il existe en fait une navette qui part de Landry vers le refuge...

Jour 2: Du refuge de Rosuel au lac du Saut (invitation chez l'habitant).
Un réveil un peu humide du fait de la rosée, mais les nuages se sont estompés.
Une grosse étape avec une fin de journée inattendue.

Départ au petit matin, sur la paroi rocheuse de l'autre côté de la vallée, la cascade du Nan Putors. Des Gypaètes barbus logent dans ces anfractuosités mais je ne les ai pas vus. 
Bien dodues, mes premières marmottes.

Lac de la Plagne et refuge Entre-le-Lac, au pied du Mont-Blanc de Peisey.

Le Glacier de la Grande Motte, le Mont Pourri et la face nord de la Grande Casse.

Lac du Grattaleu

Depuis le refuge du Col du Palet (fermé par manque d'eau depuis le début de l'été, mais resté ouvert en refuge non gardé).

Arrivée à Tignes et son lac.

Cascade de Salin, en aval de sa résurgence (Gouille de Salin). La taille des enfants qui jouent dans l'eau donne une idée de la taille de cette cascade (qui reste malgré tout de moindre importance du fait de la sécheresse sur les massifs).

J'arrive ensuite au Lac du Chevril, lac de barrage hydroélectrique. J'y aperçois le mont Blanc, et plus loin une partie du massif du Mont-Blanc. Des cascades continuent d'agrémenter, voire de détremper le chemin.

Arrivée à Val d'isère, je me rends compte que la navette qui dessert le Villaret du Nial me ferait arriver trop tard, je fais donc du stop et me fais déposer au pied de ma dernière grimpette jusqu'au Lac du Saut.
Une belle montée avec un début entre 25 et 40% de pente. Et, au détour d'un lacet, je découvre La Grande Sassière, ce grand mur noir avec cette pointe finale. J'ai du mal à réaliser que ce soit ça que je doive grimper demain. 
Tandis que, près du lac, pensive, j'attends sagement 19h pour poser ma tente dans la zone de bivouac autorisée, j'entends qu'on me parle sur ma gauche: c'est Yves, que je n'ai pas entendu s'assoir à côté de moi. 
Le visage ouvert, le teint hâlé par ses multiples courses montagnardes, les lèvres brûlées malgré la couche de crème, les cheveux blancs mi-long, voletant sous sa casquette, le sac et les bâtons de rando qui ont connu des jours meilleurs, et un regard direct, souriant.
"Tu campes ici?"
"Oui"
"Tu montes demain à la Grande Sassière"
"Oui, c'est bien ce truc-là, tout noir?"
"Quelle heure?"
"Vers 7h je pense"
"C'est trop tôt, tu vas avoir froid, le soleil arrive plus tard, 8h c'est bien. Tu veux qu'on monte ensemble?"
"Ma foi, oui, mais je ne marche pas vite, je te préviens"
"D'accord, demain 8h. Et, il va faire froid ici cette nuit, il faut que tu sois en forme demain, je t'invite chez moi, ok?"
"... Eh bien, oui, merci, avec plaisir"
Et me voilà à redescendre en voiture chez Yves, qui me prépare un rapide mais délicieux repas. En attendant que cela cuise, nous partons au bord du Lac de Chevril, derrière chez lui, un espace intime sur les rives de ce lac.

Et nous papotons. Yves a 70 ans, il habite à Tignes 1800 depuis 7 ans. Il monte tous les jours à la Grande Sassière, repêchant les randonneurs (et neuses) en détresse ou les embarquant simplement par sa bonne humeur. Et comme sa drogue c'est la relation à l'autre, en hiver, il fait des petits boulots aux remontées mécaniques.
Je le trouve extraordinaire. Il est pétri de bon sens, de sagesse, de simplicité, de fluidité, de positivité, de générosité. Ses paroles sont comme des perfusions de sérénité.

Après le bon repas, je profite d'une bonne douche chaude et d'un sommeil reposant sur le canapé.

Jour 3: La montée à la Grande Sassière puis nuit au camping de Val d'Isère (bivouac).
Désorganisée dans mes routines du matin, j'oublie de retirer le mode économie d'énergie pour l'enregistrement de LA journée pour LE relief de ces 24 jours! j'ai donc intégré une trace déjà enregistrée par d'autres.

Le soleil pointe à l'horizon, et nous entamons la montée.
En bas, le lac du Saut, en face, la Tsanteleina. Au sud de Tignes, la Grande Motte et la Grande Casse. Au nord de Tignes, le Dôme de la Sache et le Mont Pourri.

Un edelweiss, un peu chétif. Sur la première partie de la montée, le chemin est tracé droit sur la pente, pas de lacets en douceurs, nous entrons d'emblée dans le vif du sujet, avec, au milieu des rochers, un petit ressaut où il faudra mettre les mains.

Les glaciers de la Vanoise se dévoilent. Vue sur le lac du Chevril.

L'aiguille, cette pointe noire qui semble inaccessible. Yves me précède, marchant d'un bon pas, et m'encourageant régulièrement. Outre le "ne regarde pas en haut, tu laisses ton cerveau te donner de fausses informations", la parole qui me restera, sur mes trajets et obstacles futurs est "C'est que du bonheur!"

Le lac de la Sassière. Le massif du Mont-Blanc pointe au loin.

Bouquetin mère et enfant.

Nous avançons, j'ai du mal à repérer le chemin mais, en fait, après avoir contourné un bloc rocheux et après un autre petit ressaut où il faut à nouveau mettre les mains, la suite de l'ascension se fait sans souci, sur un sentier en petits lacets bien tracés. À l'arrivée sur le sommet, je suis rattrapée par une intense émotion de bonheur, de soulagement, de fierté, puis, je me laisse subjuguer par le panorama.

Je tourne et retourne, savourant ce moment magique à plus de 3700m. 
Pendant ce temps, Yves m'a lâchée à 3100m, il a terminé seul et a commencé des séries de descente en courant, depuis le sommet jusqu'au plateau à 3100, puis de remontée, puis de descente, etc. Il me rejoint lorsque j'entame ma descente et arrive au plateau, et nous continuons ensemble.

La Grande Motte, la Grande Casse, le Dôme de la Sache et le Mont Pourri. Les glaciers de la Vanoise. Derrière le glacier de la Sassière, le mont Rutor. Le Grand Combin, le Cervin et le Mont Rose. Le massif du Mont-Blanc (dont mont Blanc et Grandes Jorasses). Le Gran Paradiso. (un 360° dans le désordre).

Vue en contrebas vers le chemin en arrête qui surplombe le glacier.
Regard arrière vers la Grande Sassière, eh oui, je suis montée en haut de ce "truc-là, tout noir".

Certains pausent (sur le plateau à 3100m) tandis que d'autres montent. Un petit clin d'œil au mont Blanc.

Après un dernier regard vers le sommet du jour (une montée réalisée en 3h45, ce que je considère comme plutôt honorable, et une descente en un peu moins de 3h), nous repartons vers la vallée.
Yves a tenu à m'accompagner à la poste de Val d'Isère pour récupérer mon envoi de provisions, puis, après un dernier verre en terrasse au soleil, il me conduit au camping de Val d'Isère.

Jour 4: Du camping de Val d'Isère au camping de Bessans (bivouac).
Après ma belle journée d'hiver, riche en émotions, j'attaque une grosse journée. Du dénivelé et du kilomètre. Etape réalisée en 10h en fait.

Le chemin s'élève doucement mais sûrement, je sens le poids du ravitaillement embarqué hier!
Je laisse la Grande Sassière derrière moi et me dirige vers le col des Fours. 

Au nord, le mont Blanc. À l'est, les glaciers de la Vanoise. Au sud-ouest, le glacier du Mulinet, le glacier des Evettes. A mes pieds, le lac du Grand Fond.

Au col, je m'installe pour prendre une pause déjeuner. Il y a une boîte à lettre fixée dans le cairn. Dedans se trouve un carnet pour que les randonneurs y laissent quelques mots. Je profite de cette pause pour monter, sans le sac à dos, à la Pointe des Fours, qui est colonisée par des groupes de randonneurs/promeneurs installés eux aussi pour déjeuner. L'ancien glacier du Grand Fond. Un coucou au mont Blanc et à la Grande Sassière.

Je chemine ensuite dans une ambiance quasi désertique.

Puis je longe le ruisseau de la Lenta, qui s'écoule avec force au cœur d'un canyon déchiqueté.
Au passage, une gentiane

Le sentier descend vers Bonneval-sur-Arc, au pied du glacier des Evettes.

Je me dirige ensuite vers le chemin du petit bonheur, sur le GR5E.

Un site archéologique, des peintures rupestres sur la paroi (très difficiles à voir)

Vers Bessans, le glacier de Charbonnel au loin, et la pointe de Tierce qui domine Bessans.

Le Diable de Bessans, sur la place de la mairie. Des ruches.

Avant de rejoindre le camping, petit détour vers les lacs, de pèche ou de nage.

Jour 5: Du camping de Bessans au refuge du Cuchet (refuge non gardé).
Aujourd'hui, petite journée, après les 3 précédentes grosses journées, je m'accorde un peu de repos. Le temps est à la pluie, mais l'orage restera au loin.

Les nuages sont présents dès le lever du soleil. Le petit sentier s'élève rapidement.

Coucou toi!

Vers le refuge de Vallonbrun et la Chapelle St Antoine, des prairies à marmottes, malgré les faucons crécerelles qui volent (trop éloignés et trop petits pour les photos). De l'autre côté de la vallée, les 3000 qui surplombent Lanslevillard.


Polyommatus bellargus accouplés. Erebia ottomana.

Malgré une tentative d'éclaicie, le temps reste menaçant, j'espère que l'orage ne va pas me rejoindre sur les hauteurs.

Sempervivum montanum et leontopodium alpinum.

Au loin, un rideau de pluie sous l'orage. Les nuages semblent vouloir me rattraper.

À quelques mètres de la Pierre aux Pieds, un chamois et moi tombons nez à nez. Nous resterons ainsi à nous dévisager, tandis que les nuages viendront voiler notre vision. Lorsque je détourne enfin mon regard, j'aperçois au loin la harde qui disparait rapidement derrière la pente.

La Pierre aux Pieds. Un des vestiges archéologiques de la Haute Maurienne. La signification de ces empreintes n'est pas encore élucidée.

Cryptocephalus globicollis sur hieracium. Polyommatus icarus.

J'arrive au refuge non gardé du Cuchet. Je prends possession des lieux. Je mets à sécher mes affaires mouillées et profite des éclaircies pour admirer la vue.

Des visiteuses sortent des nuages, avant de repartir ensuite vers leur alpage.

Encore une photo "carte postale".

J'ai suivi le conseil, et heureusement car un de ces petits compagnons est venu galoper sur les lits en début de nuit.

Jour 6: Du refuge du Cuchet au refuge du Plan du Lac (bivouac).
Décidément, les nuits dans un vrai lit sont vraiment agréables. Je repars en bonne forme vers ma prochaine grimpette. Encore une fois, je vais m'éloigner du GR pour visiter des lacs et un petit sommet.

La nuit a chassé pluie et nuages.

Melanargia galathea. Termignon dans la vallée, juste avant de bifurquer vers mes prochains reliefs.

Je retrouve les glaciers de la Vanoise, colorés par les sables du Sahara.

Je quitte la pierraille en progressant vers la pointe et les lacs de Lanserlia. La prairie desséchée m'évoque les reliefs arides de l'Aubrac. Au col de Lanserlia (ph 6) le chemin plonge derrière les rochers de Lanserlia. En arrière plan des lacs, le glacier du Vallonnet. Et vers l'ouest, un aperçu d'un glacier de la Vanoise (glacier de Chasseforêt?).
Comme nous sommes samedi, avec un splendide soleil, je rencontre nombre de groupes de randonnée (clubs, familles, et des randonneurs/trekkeurs).


Il ne me reste plus qu'à progresser tranquillement vers le refuge du Plan du Lac. 

L'horizon est barré par les glaciers de la Vanoise. Le lac du Plan du Lac, accessible tout simplement en voiture depuis Termignon.

Le refuge, les pointes de Pierre Brune, et, toute petite, en bas à droite devant le refuge, ma tente. Pas de réseau au refuge, le gardien utilise son téléphone satellite pour prévenir le refuge de l'Arpont de mon arrivée du lendemain (même pour un bivouac, en fait, il faut réserver, à moins de s'éloigner pour sortir du Parc de la Vanoise). 

Jour 7: Du refuge du Plan du Lac au refuge de l'Arpont (bivouac).
Une journée tranquille au soleil, avec une belle montée au lac d'Arpont en fin de journée.

Au sortir de la tente, la Dent Parrachée, la pointe de Labby, les dômes Sud, de Génépy et de l'Arpont.

La Grande Casse avec sa petite tache de neige au sommet.

Après avoir traversé le Torrent de la Rocheure, je passe sur l'autre versant de la vallée et me dirige vers les glaciers de la Vanoise. Avec notamment le mont Pelve et le dôme de Chasseforêt. Le chemin, bien dessiné, monte un peu, on aperçoit des randonneurs tout petits, tout en haut de la pente.

Le dôme de Chasseforêt et encore des randonneurs, tout petits petits, au loin sur le chemin vers le centre de la photo. Le mont Pelve qui domine un lac sans nom. Vue vers le nord (Grande casse?) et le même lac que précédemment. Un autre petit lac sans nom. Le lac des Lozières.

Je longe ces reliefs tout le long du chemin jusqu'au refuge.

Le chemin continue dans les hauteurs, puis le refuge apparaît.

Le lac et le glacier de l'Arpont. Des linaria alpina parsemées autour du lac. Et quelques reliefs dans les nuages.

Tandis que je redescends, une marmotte prévient ses congénères de mon passage.
Lorsque je retourne au refuge, je le découvre rempli de randonneurs. Heureusement, j'avais réservé mon emplacement sur la zone de bivouac, remplie elle aussi.

Jour 8: Du refuge de l'Arpont au refuge du Fond d'Aussois (refuge).
Je continue ma progression tranquille sous un beau soleil. Par contre, cette journée va me sembler bien longue, sur un sentier balcon sans relief, aux pentes lisses, tellement lisses que j'ai cru que c'était des pistes de ski, mais en fait non, juste un long chemin ennuyeux.

Départ au petit matin, depuis mon point de bivouac. Oratoire St Antoine à la clochette. La première partie du trajet reste agréable sur un petit sentier balcon.

Bouquetins capturés juste avant qu'ils ne disparaissent dans la pente.

Bon moi en ombre chinoise, c'est pas top...

Ensuite, ce long sentier interminable au dessus de la vallée d'Aussois, jusqu'aux pistes de ski d'Aussois.

La Pierre du Diable. Les remontées mécaniques au pied de la pointe de Bellecôte.

Colias crocea.

Plan d'amont et plan d'aval, des retenues hydroélectriques. Le refuge droit devant, au pied du col d'Aussois et de la pointe de l'Observatoire où je monterai demain. C'est pour cela que j'ai voulu dormir en refuge pour être en forme.

Le Rateau d'Aussois et la pointe de l'Echelle, séparés par le col de la Masse. Le dôme de Polset en arrière plan.

Pointe Chevrière et Pointe de la Gorma. Manneken pis local. Thermomètre à corde.

Au loin, Modane, et l'Italie.

Aujourd'hui, j'ai eu le sentiment de peiner un peu sur les chemins, bien que j'aie été dans les temps indiqués sur les panneaux. Et, tout en marchant, je me suis dit que j'allais supprimer le premier 3000 que j'avais prévu dans l'Oisans, pour économiser mes forces. Soulagée d'avoir pris cette décision, j'ai continué ma route d'un pas nettement plus léger, jusqu'au refuge.

Jour 9: Du refuge du Fond d'Aussois au refuge de l'Orgère (bivouac).
La journée d'hier m'avait tellement ennuyée que je me suis demandé si je n'allait pas couper par le col d'Aussois pour redescendre directement vers Pralognan-la-Vanoise. Puis je me suis dit que si des gens avaient créé le GR 55, c'est qu'il avait sans doute son intérêt, donc, je l'ai rejoint, finalement, au niveau du refuge de l'Orgère.

Après la marche d'approche, ça monte un peu sec. Mais comme j'ai laissé mon sac au refuge, je progresse d'un bon pas. Arrivée au niveau du col d'Aussois, j'hésite car je ne vois pas bien le chemin qui mène vers la pointe de l'Observatoire, je fais un petit tour sur la pente qui lui fait face, et je vois des lacets qui se dessinent timidement. Je me lance donc, sur ce sentier mal tracé. Et j'arrive en contrebas du sommet. Quand j'aperçois le mini sentier escarpé qui mène au sommet, je reste sagement là où je suis, la vue me convient!

Vers le nord:
Le glacier de Polset et ses sommets attenants, mont Greboulaz, aiguille et dôme de Polset, l'aiguille de Peclet domine le refuge de Peclet-Polset (le petit point blanc à côté du chemin, à gauche du lac). 
Le glacier du Gébroulaz, en amont du lac Blanc, le col et le roc du Soufre (le petit sommet tout blanc), la pointe des Fonds et le roc des Eaux Noires. 
Le col Rouge (le col coloré en brun-ocre au centre de la troisième photo) et l'aiguille des Corneillets.

Vers le sud:
La tête d'Aussois, la pointe Chevrière et la pointe de Labby, en amont du glacier de Labby.
Les glaciers de Rosoire, et, en arrière plan derrière la pointe de Gorma, ce sommet qui doit son non à son aspect de grosse molaire: la Dent Parrachée.

 Le paysage est dominé par la Dent Parrachée, point culminant de la plus grande calotte glaciaire d'Europe. 

Un dernier regard vers la Dent Parrachée. Les interminables lacets du GR sont visibles le long de ses parois SW.

Les aiguilles d'Arve en arrière plan. La vallée de Modane et les 3000 qui constituent la frontière avec l'Italie. 
Tandis que, sur le sentier balcon, je savourais des myrtilles, lorsque le chemin a plongé dans la forêt, j'ai dégusté des framboises agréablement sucrées. L'air embaumait d'un mélange de sucré et de pin, un pur moment de plaisir. 
J'arrive ensuite au refuge de l'Orgère. avec l'aiguille de Doran à l'est.

Chapelle ND-des-Neiges.

Polyommatus icarus sur tanacetum vulgare.

Tandis que la pluie se déclenche au dehors, j'apprécie le confort cosy de la salle hors-sac le temps de mon repas du soir.
Cette journée m'a réconciliée avec la Vanoise!

Jour 10: Du refuge de l'Orgère au refuge du Repoju (bivouac confort).
La pluie est tombée jusqu'au petit matin. Elle se calmera rapidement peu après mon départ, laissant progressivement la place au soleil radieux qui m'accompagne depuis le début de mon périple.

Un étonnant escalier pavé apparaît après la courte montée en sous-bois. Les nuages stationnent et mouillent l'atmosphère.

Le lac de la Partie, au pied de la pointe de la Partie.

La progression vers le col de Chavière est tranquille, excepté les derniers mètres dans le schiste où le chemin disparaît quelque peu. Un peu d'improvisation, un peu de mains, et hop me voilà au col. Et j'aperçois un randonneur qui a laissé son sac pour s'élancer sur le petit sommet voisin.

Le début de la descente, mal tracée, dans le schiste, génère à nouveau quelques hésitations. Plus bas, un impressionnant parterre de cairns.

Le roc du Soufre, droit devant. La pointe de l'Observatoire, la pointe de l'Echelle et la pointe de la Partie encadrent le glacier de la Masse, des randonneurs (vers le milieu de la photo) partis sans doute du refuge de Peclet-Polset)

Le lac Blanc qui reçoit les eaux du glacier de Gréboulaz. Le dôme de Polset, le col du Soufre, le roc du Soufre, la pointe des Fonds.

Le sentier longe le Doron de Chavière.

L'aiguille du Rateau. La chapelle de la Motte. Le glacier du Génépy en arrière plan du refuge du Roc de la Pêche. Une étonnante pierre gravée à proximité du refuge.

Le Doron de Chavière, qui propose un parcours de pêche "prendre et relâcher".

Le Petit Mont Blanc. Le Petit Marchet. Le refuge a installé ses propres tentes, l'abri est plus protecteur, et ils y ont disposé des vrais matelas et des couettes. Le luxe sous tente donc! Ce soir, je mange au refuge (qui est aussi une bergerie), au menu, crozets, diots et saucisses de légumes.

Jour 11: Du refuge du Repoju au refuge de la Leisse (bivouac).
Une dernière journée bien tonique qui me replonge au cœur du parc de la Vanoise.

Le Petit Mont-Blanc. Je quitte le GR 55 pour m'engager dans la forêt d'Isertan, sur le sentier Nanette, petit sentier chaotique en sous-bois, beaucoup plus ludique que le GR. Et je débouche au dessus de Pralognan-la-Vanoise.

Le Grand Marchet. Le Grand Bec.

La cascade de la Fraiche, sur le Doron de Pralognan.

Le chemin s'élève tranquillement vers le col de la Vanoise. Bordé par le torrent de la Glière.
Le refuge des Barmettes (ph2). L'aiguille de la Vanoise (ph 3) qui se détache à droite, devant la Grande Casse.

Le torrent de la Glière et le glacier de la Grande Casse (point culminant du massif de la Vanoise) en arrière plan. Différents plans du Lac des Vaches, avec la pointe de la Grande Glière à gauche et  la Grande Casse (glacier des grands couloirs) à Droite. Le lac est relativement asséché. le GR le traverse sur un chemin de pierres. Les 2 dernières photos sont prises vers l'arrière.

Epilobium anagallidifolium. Glacier du Vallonnet, pointe du Vallonnet et Grand Roc Noir.

Le lac Long, entre la pointe de la Réchasse au sud, et le glacier de la Grande Casse, encadré par la Grande Casse et la pointe Matthews, au nord.

Lac Rond. Lac du col de la Vanoise.
En arrière plan les pointes de Pierre Brune, à gauche, et la pointe de Broès, le glacier et la pointe du Vallonnet et le Grand Roc Noir à droite.

Tendresse maternelle.

Le chemin passe sur le ruisseau de la Vanoise qui s'étale en un lac peu profond. 

Une fois passé le blockhaus du col de la Vanoise, le chemin redescend vers le torrent de la Leisse, jusqu'au pont de la Croe-Vie, puis je repars pour une ultime montée le long du torrent de la Leisse, en longeant la face sud du massif de la Grande Casse. De la glace apparaît sous les graviers et en bordure du sommet. Une gentiana nivalis.

Un groupe de randonneurs à cheval se repose après être partis de Tigne et avoir franchi le col de la Leisse. Les glaciers de la Vanoise restent visibles à l'horizon, au sud ouest, en arrière plan du refuge (depuis mon spot de bivouac). Au sud est, les pointes de la Sana et du Charbonnier. Cette marmotte est bien grasse...

Mon dernier bivouac en Vanoise, à un peu plus de 2400m.

Jour 12: Du refuge de la Leisse à Tignes ( puis hôtel à Grenoble).
Un dernier col à 2700 avant la descente jusqu'à mon arrêt de bus à Tignes Val Claret.

Alors que les collègues trekkeurs sont encore sous tente, je quitte le refuge au soleil levant.

Le torrent de la Leisse, dernier regard arrière vers les glaciers de la Vanoise.

Au pied de la Grande Motte, le lac des Nettes, formé sur le torrent de la Leisse.

La Grande Motte à l'ouest, divers reliefs à l'est.

Arrivée au col de la Leisse: le massif du Mont Blanc et la Grande Sassière (à droite sur la ph 2)..

Le sentier plonge ensuite dans la vallée, laissant apparaître encore quelques glaciers, vers les dômes de la Platière et de la Sache.

En descendant vers Tignes, encore la Grande Motte, puis la vallée de Tignes Val Claret.
Je suis arrivée tôt, je déguste un bon repas dans un restaurant, un des rares commerces encore ouverts à cette date dans cette station qui a fini sa saison. Je réceptionne ensuite une petite livraison de 3 jours de nourriture à Macôt-la-Plagne puis je rejoins mon Hüb hôtel à Grenoble.

Voilà, la Vanoise, c'est fini. Une première satisfaction et fierté à mi-course, mais je ne me relâche pas, il me reste autant, voire plus, à parcourir. 
En route maintenant vers l'Oisans et les Ecrins.

Pour la suite c'est ICI

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