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Des Matelles (Montpellier) à St Flour. Mars 2022. Partie 2
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Du GR de Saint-Guilhem-le-Désert au GRP Tour des Mont d'Aubrac.
Pour la partie 1, c'est ICI
Tracé:
Jour 13: De (peu avant La Rouvière part 1) Banassac au Radal de Trébatut (gîte non ouvert).
Le Lot à la sortie de Banassac. Puis, l'Aubrac, étonnamment vert, mais pas de vaches à l'horizon, il fait encore trop froid pour les sortir dans les herbages. Je retrouve les rondeurs volcaniques. Eglise de St Germain-du-Teil.
En progressant vers les hauteurs, le paysage perd sa verdure, et, surtout, je m'inquiète de trouver un endroit pour poser ma tente, les champs sont tous en pente, exposés, et entourés de barbelés infranchissables. Les nuits à plus de 1000 m vont être froides. Je dois désormais réfléchir à l'altitude de mes futures étapes.
Heureusement, au gîte du Radal de Trébatut, le propriétaire me propose de loger dans une de leurs chambres, pas chauffée, mais avec sanitaires, cuisine, et surtout à l'abri; dommage, je ne goûterai pas leur fameux Aligot.
Je profite des derniers rayons du soleil pour mettre à sécher ma tente et mon duvet.
La vue depuis le porche du gîte.
Jour 14: Du Radal de Trébatut à Saint-Chély-d'Aubrac (bivouac).
Encore une belle journée de marche, mais un vent de folie! Je peux à peine tenir debout pour prendre des photos.
Le soleil et le ciel bleu! Je me mets en route ragaillardie par ma bonne nuit et ce magnifique temps.
J'entame ma journée par vent arrière, ce qui m'aide pour les premiers kilomètres de montée.
Je suis la Grande Draille du Languedoc jusqu'au col de Bonnecombe. Sur les pistes de ski de fond, un panneau me dit de ralentir, je me disais aussi que je marchais sans doute un peu trop vite!
Stèle en souvenir du maquis de Bonnecombe (créé en avril 1943) (ph 2). Le Signal de Mailhebiau droit devant.
Cascade du Saltou au berges gelées (stalactites de glace).
Etang de Bonnecombe.
La Draille des troupeaux du Languedoc passe devant le refuge du Rajas (ph 2), réputé dans la région, mais fermé.
Le Bès traverse le chemin. Un glaçon dans le cours d'eau.
La montée vers le Signal de Mailhebiau se fait en douceur à travers les pâturages (mailhebiau signifie "mille bœufs"), mais j'avance courbée, arc-boutée sur mes bâtons, face au vent de face qui peut atteindre les 60 à 70km/h. Je traverse Le Bès qui prend sa source sur le flanc nord-est du Signal. J'aurai un peu de neige en descente.
Au sommet, la vue à 360° est limitée par la brume lointaine.
Sur la table d'orientation, le poème de Mailhebiau, écrit par Robert Martinet:
A vous tous visiteurs qui foulez mon sommetJe voudrais simplement dire toute ma joieDe vous savoir ici, admirant en émoiCes grands plateaux d'Aubrac dans toute leur beauté.Depuis l'aube des temps, je surveille en secretCes paysages durs, ces étendues de bois,Cette mer de gazon où l'homme n'est pas RoiMais soumis aux rigueurs de ce sol désolé.Aussi loin que vos yeux peuvent s'aventurer,Vous voyez l'horizon où le soleil se noie,Vous entendez le vent qui vous dit à mi voixQue ces images-là dans vos cœurs sont gravées.Du Nord où le Cantal vous invite à rêverA l'Ouest où l'Aveyron dans le couchant rougeoieQuel bonheur de sentir craquer sous votre poidsCe vieux sol Lozérien sur lequel vous marchez.Avant que de partir, avant de me quitterParcourez ces sentiers, visitez ces endroitsOù l'Aubrac vous attend à l'ombre d'une croixDans le parfum puissant des buissons de genêts.Cherchez les champignons sous les hautes futaiesRegardez l'orchidée qui lentement y croît,Le silence profond vous laissera pantoisVous comprendrez alors ce qu'est l'éternité.
Au loin, les Monts du Cantal sous la neige. Les routes semblent interminables; par cette chaleur et sous ce soleil, dans ce décor asséché, avec ce vent qui souffle en permanence, on s'attend presque à voir rouler des tumbleweed.
Tourbière de Montorzier (ph 2).
Corydale solide, scille à 2 feuilles, erythronium dents-canis (dent de chien).
Tandis que je marche dans un espace boisé, un groupe de biches avec un petit faon vont traverser le chemin, trop rapidement pour que puisse dégainer mon appareil photo, mais je me réjouis de cette rencontre furtive.
St-Chély-d'Aubrac; le pont et la croix des pèlerins. Une sculpture en bois.
Nous sommes sur la Via Piodensis, un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le camping municipal, fermé, est relativement proche du village. J'attends la tombée de la nuit pour monter ma tente car je crains de me faire déloger. Je ne serai pas bercée par le flux de la Boralde qui coule paisiblement à proximité, par contre, quelques effluves de bouse viendront chatouiller mes narines.
Jour 15: De Saint-Chély-d'Aubrac à Laguiole (gîte).
Cette nuit, j'ai testé la couverture de survie entre le duvet et les matelas mousse. La nuit était moins froide car j'étais moins haut, mais j'ai senti la nette différence et le gain thermique; je suis rassurée pour les nuits de bivouac restantes.
Ensuite, la journée sera courte, agréable et tranquille, sous un soleil éclatant.
A la sortie de Saint-Chély-d'Aubrac, le chemin emprunte le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il est agrémenté de poèmes (printemps des poètes 2022). Le chemin est empierré, je me dis que les pèlerins font pénitence sur le sentier, et donc, que le chemin se doit d'être pénible...
Le Château de Belvezet, sur un culot volcanique. Les orgues basaltiques se sont effondrées tout autour.
Les archives départementales de l'Aveyron gardent la trace d'un document datant de 1277, où le seigneur de Belvezet, dont le fief était situé sur ce site, fait donation de ses biens au chevalier Guyon de Féneran, avant de partir pour Saint-Jacques-de-Compostelle afin d'obtenir la guérison d'une maladie dont il est atteint.
Le bout de l'enfer (al cap de l'infèrn): "dans ce lieu d'horreur et de vastes solitudes..." c'est ainsi que les textes anciens qualifiaient la traversée du pays. Les pèlerins marchant vers le sud, ils découvraient la vallée du Lot (que je viens de quitter) au sortir de l'Aubrac, promesse de pain et de vin... et de vie.
Truques d'Aubrac (ph 3)
Traversée à gué de La Boralde de Poujade.
Grotte des Enguilhens: Maquis de 1943 à 1945, dans la région de Condom d'Aubrac. La grotte a servi de refuge, et de lieu pour faire la cuisine; il y avait même, dans un coin, la chèvre de Dudule qui fournissait le lait en toutes saisons.
A l'ombre, les sentiers en sous-bois sont encore gelés par endroits, et quelques plaques de neige subsistent.
Nouvelle traversée à gué, le Ruisseau de Menepeyre.
Cascade du Devèz, sur le Ruisseau de Dourtigouze. Haute de 30 m, elle est aussi appelée la cascade "del sal de la Gleiso", en mémoire des prêtres réfractaires, qui, pendant la révolution, célébraient la messe, abrités sous une cavité formée par les orgues basaltiques.
Une cascade sans nom, plus en amont, sur le Dourtigouse.
Des minuscules crocus sortent de terre et parsèment les champs de plumetis blancs (ph 3).
Les Monts du Cantal, enneigés.
Arrivée à Laguiole. Je vais recharger mes réserves et renvoyer du trop plein (j'avais compté trop de repas, de carburant et d'en-cas). Encore une fois, quel plaisir de prendre une douche, et de se préparer un repas, non lyophilisé, à l'abri, avec quelques fruits en prime.
Jour 16: De Laguiole à peu après Brion (bivouac).
Durant la soirée, je revois le trajet des prochains jours. Je raccourcis une étape car je dois arriver à Saint-Chély-d'Apcher dans 5 jours (j'ai réservé), et, surtout, la météo se gâte à nouveau à partir du 29/03. Je dois donc avancer plus vite pour essayer d'arriver à Saint-Flour avant les grandes pluies et le retour du froid glacial.
Une nouvelle journée sous un soleil éclatant. Au loin, les Monts du Cantal et le Sancy.
Nous nous surprenons l'un l'autre. Mais il détale avant que je ne puisse ajuster la mise au point de mon appareil photo.
Arrivée à Saint-Urcize.
Eglise Saint-Pierre Saint-Michel, époque romane des XIème et XIIème siècle. Eglise de pèlerinage sur la route de Saint-Jacques-de -Compostelle. Objet de culte d'exception.
Le calice de la dernière messe de Louis XVI, célébrée le 21 janvier 1793, avant que le roi ne monte à l'échafaud.
Cascades de Jiou-Jiou, sans nom, et de Gouteille.
Le Bès (ph 3).
Le paysage devient plus empierré.
Vaches (Aubrac) et ânes cohabitent.
Toujours ces routes et ces paysages aux lignes de fuite lointaines. Autant je peux être amoureuse des reliefs alpins, autant ces immensités plates et quasi désertiques m'envoûtent, comme une sensation d'être au bout du monde. Cette sensation est renforcée par le vent d'est qui souffle quasiment sans discontinuer.
Les anciens fours (souvent datés du XVIème siècle) sont recyclés, ici, une bibliothèque de libre échange.
Je vais me poser encore une fois directement sur le chemin, un peu après le village de Brion, à l'abri d'un muret et d'arbres. Comme je suis arrivée tôt, je peux profiter du soleil déclinant, et sécher ma tente et mon duvet. Je suis à l'abri du vent, c'est plus confortable pour faire chauffer mon eau. Par contre, comme tous les jours, dès que le soleil disparait (mur ou arbres), la température chute d'un coup. C'est pour cela, finalement, que je ne prends pas de soleils couchants, ni de soleils levants, parce que les températures sont trop fraiches et que je préfère me tenir bien au chaud sous ma tente.
Jour 17: De peu après Brion à peu après Graniboules (bivouac).
Au réveil je constate que l'eau a gelé dans mes bouteilles, je déjeune donc avec des glaçons dans mes cookies au lait. Je remets mes gants pour tenir ma gamelle. J'attends un peu que le soleil perce à travers les arbres pour me mettre en route. Et je perds un piquet dont la pointe reste obstinément et profondément enfoncée dans la terre, tandis que sa tête me reste dans les mains. Pas grave, je n'en n'ai pas absolument besoin.
Encore une journée de marche très agréable sous le soleil, avec les Monts du Cantal enneigés en perspective, et malgré le vent omniprésent, soufflant parfois en bourrasques qui soulèvent et emportent le sable du chemin.
Génisse et taureau Aubrac.
Un classique sur le chemin: un travail (métier de ferrage des chevaux et vaches), à côté d'un four... et d'une boîte aux lettres (souvent fixée directement sur un mur du four).
Roc de Cheylaret et panorama.
Fournels, l'église Notre-Dame, construite vers 1145, et La Bédaule.
D'une grande sobriété, les églises des Hautes Terres sont adaptées à la rigueur du climat et à la pauvreté des paroisses. Toujours en granit, à un ou deux étages, la plupart se distingue par un clocher mur ou un clocher peigne. Seules 3 églises des Hautes Terres détiennent un clocher flèche: celles de Bécus, Termes et Saint-Juéry.
Quand je lis le panneau, je me dis que cette chasse est sûrement réservée au tir sur ces étranges pigeons d'acier qui viennent brouiller le paysage.
Vers le sud, au loin, je découvre le massif de l'Aigoual encore enneigé.
Je suis dans le Gévaudan, avec ses pierres rondes dans les champs et une herbe un peu plus verte.
Je dépasse le petit village de Graniboules (j'adore ce nom!).
Et je vais trouver un coin agréable à petite distance de la route, entouré d'arbres, et, là encore, sans réseau.
Jour 18: De peu après Graniboules à peu après la Cascade du Déroc (bivouac).
Après une bonne nuit, je découvre au matin du gel partout: sur la toile de ma tente, du givre dehors, dedans, l'eau de mes gourdes intégralement gelée, et l'herbe blanchie à l'extérieur.
Le givre du petit matin, tandis que le soleil commence à poindre.
La Rimeize.
Tandis que je progresse vers Finieroyls, je dépasse un marcheur vers Saint-Jacques-de-Compostelle, lourdement chargé, avançant à pas mesurés. Nous sommes encore à plus de 400 km de sa destination, je me dis qu'il n'est pas près d'arriver!
Le décor empierré me mène jusqu'au Roc du Loup.
Paysage infini, avec ces longues routes ou chemins en forme de longs rubans.
Un parterre de mini crocus.
Le Bès.
Le Pont de Marchastel, sur le Bès. Réservoir d'eau de Montgros; construit sous l'empire romain vers l'an 76 avant JC, il alimente en eau potable les marchands et légions romaines qui empruntent la Via Agrippa entre Javol et Rodez. Au XIème, le réservoir passe sous la juridiction des moines de la confrérie des Saints Labadous. Les moines ont pour principale mission d'abreuver les pèlerins du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'eau est servie dans un bol en terre cuite qui vient de la poterie de Nasbinals.
Nasbinals: Eglise Sainte-Marie. Je prendrai le temps d'un chocolat chaud, d'une coupe de glace, et d'un rechargement de mes 2 L d'eau avant de monter au pied de Notre-Dame-de-la-Sentinelle. Panoramas sud et nord depuis le sommet.
Un mini-poney. Lac des Salhiens, alimenté par le ruisseau du même nom.
Nous sommes dimanche, le temps est splendide. Les touristes convergent vers cette cascade spectaculaire, la Cascade du Déroc, sur le ruisseau des Salhiens. L'endroit est idéal pour un pique-nique (et il l'aurait été pour un bivouac s'il n'y avait pas eu tant de monde).
Je poursuis donc ma route et trouve un espace entre des rochers, dans un champ, parfumé à la bouse de vache, légèrement exposé au vent, et là encore, coupé du réseau. Dans le doute, je n'ai pas voulu avancer plus loin, n'étant pas sûre de trouver un endroit adéquat pour me poser. Comme je suis arrivée tôt dans l'après-midi, j'ai joué les lézards au soleil.
Jour 19: De peu après la Cascade du Déroc à Aumont-Aubrac (bivouac).
Il a encore gelé cette nuit, l'eau de mes gourdes est intégralement gelée.
Mais mes coups de soleil m'ont tenu lieu de radiateur intégré! au moins jusqu'au petit matin, quand les températures ont baissé pour de bon.
Le soleil ne dépasse pas les rochers qui m'abritent. Je me mets en route sans avoir pu me réchauffer. Mes narines vont garder l'odeur des bouses jusqu'à ma douche à Saint-Chély-d'Apcher, demain soir. La météo confirme l'arrivée de la pluie d'ici 2-3 jours.
Le soleil du petit matin va réchauffer l'herbe givrée. Le Bès. Arrivée à Marchastel
Panorama depuis la Tourre de Marchastel.
Au cœur de ce relief aride, desséché, des oasis, et des petites plaques de neige.
Une buse variable (ph 2).
Étang de la Baume (ph 4 & 5), et Château de la Baume (ph 6).
Je suis étonnée de la sécheresse des paysages alors qu'en plus du Bès, l'Aubrac est sillonné par de nombreux ruisseaux.
Lac du Moulinet, où je prends ma pause rituelle avec chocolat chaud, glace, et remplissage de mes 2 L d'eau.
En plus des cormorans sur le lac, des pêcheurs autour du lac, je voisine un groupe de retraités de la région parisienne en sortie rando.
Génisse, vache, veau et taureau d'Aubrac.
Une touche d'humour local.
Retour à la civilisation après ces longs kilomètres au milieu de nulle part.
Un milan royal.
Je vais me glisser discrètement dans le camping municipal d'Aumont-Aubrac. Je trouverai à nouveau un endroit bien à l'abri du vent et des regards.
Jour 20: D'Aumont-Aubrac à St-Chély-d'Apcher (hôtel).
Malgré la chute nocturne de la température, j'ai eu bien trop chaud dans mon sac de couchage du fait de mes coups de soleil. Je ne me suis endormie qu'au petit matin, quand les températures extérieures ont baissé pour de bon. Finalement, je suis soulagée de m'être trompée dans la réécriture de mon trajet et de n'avoir prévu qu'une toute petite journée de marche pour aujourd'hui.
Une fontaine à Aumont-Aubrac, surmontée par la fameuse "bête du Gévaudan" qui figure sur certains blasons du Gévaudan.
Juste après Nozières, alors que je suis le GRP, je perds ma route, par 3 fois, 2 chemins erronés, puis un sentier que je ne retrouve pas dans les bois. Je me fie à la boussole pour retrouver ma route. Bien entendu, après avoir franchi quelques barbelés, je finis par retrouver le chemin, bien large, bien tracé, qui m'attendait tranquillement quelques mètres plus à droite. La fatigue est bien présente et brouille mes pensées. Heureusement, la suite de mon cheminement sera tranquille.
La Rimeize (ph 3, 5, & 6).
Milan royal.
A l'horizon, les Monts de la Margeride (ph 1 & 2).
Saint-Chély-d'Apcher, vers le centre ville historique, et l'hôtel et le restaurant pédagogiques, établissements d'application du lycée des métiers de la gastronomie et de l'hôtellerie du Sacré-Coeur, là où je vais déguster un repas exquis, et savourer le confort d'une chambre d'hôtel.
Bien que je sois arrivée très tôt, je paresse dans ma chambre, une fois ma douche prise, plutôt que faire du tourisme en ville.
Une grosse journée m'attend demain: 40 km et la pluie. Je m'économise.
Jour 21: De St-Chély-d'Apcher à peu avant Faverolles (bivouac sous abri).
Bien restaurée par ma pause confort, et malgré le démarrage sous la pluie, j'ai parcouru d'un pas léger ces 40 km, et, surtout, j'ai découvert des sites qui m'en ont mis plein les mirettes.
Démarrage sous la pluie, le temps restera ensuite couvert mais agréable. Le Malagazagne.
Termes (ph 1 & 3). Bourgeon de sureau (ph 2).
La Bédaule (ph 1).
Château de Fournels.
Saint-Juéry, sur Le Bès.
Comme le terrain est un peu mouillé, qu'il était prévu qu'il pleuve aujourd'hui, et que je savais que j'avais une longue étape à parcourir, j'ai préféré cheminer sur la variante du GRP St Flour, en amont des Gorges du Bès, plutôt que sur le sentier dit "des Espagnols", plus technique.
Une touche d'humour sur le marquage du GR (ph 2). Arzenc-d'Apcher (ph 4), village perché sur son rocher.
Maurines, tour de France 2019.
Point de vue du Rond du Pouget, sur les Gorges du Bès.
Calvaire(s) peu après Fridefont. (avec les statues de ND et St Jean)
Arrivée dans la vallée de la Haute Truyère, Le Bès ira rejoindre la Truyère, au sud du Lac du barrage de Grandval.
Depuis le Belvédère de Mallet.
Le Bès depuis le Pont de Mallet
Lac du Barrage de Grandval depuis le Pont de Mallet.
En remontant sur la rive est.
Je quitte Le Bès pour rejoindre Faverolles.
Au loin, de la neige visible, dans les nuages, sur les Monts du Cantal. (ph 1). J'évite le camping municipal de Faverolles, en plein centre ville, et j'espère me poser sur le terrain dédié aux camping-cars. Ce terrain ne ressemble à rien, et, surtout, il n'est pas abrité alors que la pluie menace. J'opte pour un abri bien plus tranquille et protecteur: le banc de touche du terrain de foot. Juste au moment où je pose mon sac, la pluie se met à tomber à verse, avec un arc-en-ciel en prime (ph 3); je suis bien contente d'avoir opté pour cet abri. J'y dormirai dans le bivy, sur un banc.
Première nuit, en bivy, dans une chapelle catholique.
Dernière nuit, en bivy, dans une chapelle du foot.
Jour 22: De peu avant Faverolles à Saint-Flour (fin).
Une petite dernière journée de marche. Je vais à nouveau démarrer sous une pluie fine, qui me laissera un peu de répit au niveau du Viaduc de Garabit, puis qui reprendra de plus belle avec une averse de grésil pendant quelques kilomètres. Lorsque j'arriverai à Saint-Flour, un commerçant local me dira qu'il a déjà recommencé à neiger dans le hauteurs. Heureusement, je suis arrivée au terme de mon voyage.
Peu après Faverolles, je suis le GR, qui est en fait barré quelques mètres plus loin. Demi-tour en forêt, sur un sol tout détrempé.
Je rejoins ensuite la Truyère, et le Viaduc de Garabit finit par se montrer.
Le viaduc a été réalisé par Gustave Eiffel, et sa société, entre 1880 et 1884, soit 3 ans avant le début de la construction de la Tour Eiffel.
Le Viaduc, depuis différents points de vue.
Droit devant, le Cantal, sous la neige.
Saint-Flour (ph 2), Saint Georges (ph 3).
Lorsque je descends en "fond de vallée" (ph 2 & 3), vers le ruisseau de Viadeyres, le soleil fait une brève apparition éclatante, puis disparaît à nouveau derrière les nuages.
Saint Georges, son église, et un point de vue vers la vallée du ruisseau de Viadeyres (ph 5) et vers la vallée de l'Ander (ph 8) . Un calvaire et un oratoire dédié à Marie.
Saint-Flour.
Fin de ce voyage.
La réflexion qui m'est venue en cette fin de parcours: "plus je marche seule, plus je me sociabilise"; ceci est sans doute dû au fait que, cette fois-ci, j'ai régulièrement demandé de l'aide aux habitants ou commerçants, ce qui m'a fait sortir du confort de ma bulle solitaire.
-_-_-_-_-
Addendum
Des calvaires, encore
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