Un site est né!

Le blog est amené à disparaître, migrant vers un site (en cours de construction). Je publie mes sorties les plus récentes directement sur le site. Et les anciens articles déjà parus disparaissent du blog dès qu'ils sont en ligne sur le site. Pour les anciens articles encore sur le blog, vous les retrouvez dans les rubriques (menus) (treks / randos) correspondantes. Les écritures et projets sont tous partis sur le site. Le blog restera actif pour les pré-publications en cours de trek. Mon nouveau site: 2 pieds1tête

France: Tour du Mont-Blanc. Du 30 Août au 14 Septembre 2020

Premiers jours de trek ICI


Jour 7 : De Courmayeur (1224m) au Pas entre deux Sauts (2465m) (bivouac).

Je monte à la Pointe Helbronner (3462m) (en télécabine, bien sûr) avant de continuer ma route.
Le Mont Blanc

Panorama depuis la Pointe Helbronner:
L'Aiguille Blanche, l'Aiguille Noire, les Alpes grées et le parc national Gran Paradiso (Italie), la Dent d'Hérens, le Grand Combin et les Alpes valaisannes, les Grandes Jorasses, la Dent du Géant, le massif des Aiguilles Rouges, l'Aiguille du Midi, le Grand Flambeau, le Mont Blanc du Tacul, le Mont Maudit, le Mont Blanc.

Des alpinistes, ou randonneurs en crampons, sur le Glacier du Géant, pour rejoindre l'Aiguille du Midi, ou au pied des Grandes Jorasses.

Vers le refuge Bonatti (2025m). La vallée de Courmayeur, le Mont Blanc, le Mont Chétif, des petits sommets italiens.

Depuis le refuge Bonatti, je chemine tranquillement vers le Mont de la Saxe (2346m), contourne la Testa Bernarda (2533) par un petit sentier qui longe sa face sud, me fais une petite frayeur à l'approche de la Tête de la Tronche (2584m) car le sentier court presque sur son sommet, puis finis par la descente un peu raide jusqu'au col Sapin (2435m).
Je longe le Mont Blanc, les Grandes Jorasses, puis se montrent l'Aiguille de Triolet et le Mont Dolent.

Ma destination apparaît, le col au dessus de l'anfractuosité, sur la gauche (photo3). Le torrent d'Arminaz va me permettre de faire une grosse réserve d'eau pour tenir jusqu'au milieu de matinée demain. Et, une fois encore, je vais rater le chemin (pourtant bien visible) et me diriger vers l'ancienne bergerie, pensant trouver un endroit pour le bivouac. Je m'engage alors sur un sentier qui n'en n'est pas un et me retrouve 200 m trop bas. Je dois donc remonter, sans trace, à l'aplomb de la pente.

   Faucon crécerelle mâle en vol stationnaire. 

Arrivée enfin en haut de la pente, au milieu de nulle part, je vois quelqu'un débouler vers moi en courant et qui me demande si j'ai du feu! Moment surréaliste! 
Simon, un suisse qui arrive du col du Grand Saint-Bernard. Il a oublié de prendre son briquet en partant. Je le rejoins donc, avec mes allumettes de survie (résistantes au vent, très utile à ce moment-là, et résistantes à l'eau) dans un petit creux à l'abri du vent, soulagée d'être enfin arrivée (nous sommes à 2465m, un peu en dessous de la limite autorisée en Italie).
Je peux prendre le temps de contempler la vue.

Jour 8 : Du Pas entre deux Sauts (2465m) au Grand col Ferret (2537m) (bivouac).

Debout avant le soleil, je reste ensuite presque 1h1/2 à admirer, et photographier, le lever de soleil sur le Mont Blanc et les Grandes Jorasses. Et je savoure mon bol de céréales en contemplant ce paysage.
En plus des nuits étoilées, ce type de spectacle, au réveil, procure un tel émerveillement que cela renforce tous les jours ma détermination à continuer.

Passé le col, je bascule dans le Val Ferret. La route est confortable mais, Covid-19 ou fin de saison, le refuge Bertone (en face des Grandes Jorasses) est fermé, l'eau et les WC restent accessibles. Sachant qu'ultérieurement, le refuge Elena au pied du Grand col Ferret est également fermé, je fais le plein d'eau (3L). Finalement, le chemin passe par la vallée et par le Chalet Val Ferret (1760 m) où je prendrai un petit en-cas.
Au loin, derrière, le col de la Seigne et les pyramides calcaires à sa droite, le glacier de Combal, la vallée Ferret où s'écoule la Dora, je longe ensuite le glacier du Triolet, l'Aiguille et le Mont Rouge de Triolet, puis, en face de ma destination finale, le glacier de Pré de Bar au pied du Mont Dolent

 
Arrivée au refuge Elena (2062 m), complètement fermé, sans eau potable ni toilettes, je distingue à peine le Petit Col Ferret. Les nuages m'entourent jusqu'à ma destination finale. Rapidement, le vent se lève également. Les dernier 500 m vont me sembler durer une éternité, sans visibilité, dans le vent et les nuages, une impression d'arriver au bout du monde.
Le chemin de crête entre le Grand Col Ferret et le Petit Col Ferret ne m'inspire pas. De plus, j'ai une fenêtre météo de beau temps pour le surlendemain. Je dois donc raccourcir mon temps de trajet pour être au pied de la Fenêtre d'Arpette dans 2 jours car ce passage n'est conseillé qu'en cas de beau temps. Donc, demain, je rejoins directement Champex-Lac en prenant le bus à La Fouly pour ne pas m'épuiser avant la journée plus rude de mardi.
Sur le chemin, une croix, comme sur de nombreux chemins en France, et cette plaque, dont les propos, si on oublie la référence religieuse, sont universels (et proches, finalement, de la pensée bouddhiste).
Je trouverai une petite anfractuosité pour y poser ma tente un peu à l'abri du vent.

Jour 9 : Du Grand col Ferret (2537m) au camping du Relais d'Arpette (1630m) (bivouac).

Le vent et la pluie n'ont pas cessé de la nuit. Une nuit glaciale (sous zéro) sans étoiles. Le vent me cueille à mon réveil, mais il a chassé les nuages du côté italien.
Le soleil se lève et illumine les Aiguilles du Triolet, la Punta Guibert, la Pointe du Domino et de Pré de Dar, le Mont Dolent, et les glaciers de Pré de Bar et de Dolent. Un dernier regard vers le Val Ferret italien et je passe en Suisse. 
La Suisse, l'autre pays... des nuages...

La végétation est gorgée de rosée.

Refuge de la Peule; un bon chocolat et une tarte aux myrtilles. Les nuages ne se lèveront qu'après 10h, pour laisser apparaître la Tour Noire et les Pointes de Six Niers entourant le glacier de l'A Neuve, en surplomb du Val Ferret suisse.

Traversée de la Drance de Ferret. Un artiste local y expose ses cairns-sculptures.

 
Sur la route vers La Fouly, le glacier de l'A Neuve, entre la Tour Noire et les Pointes des Six Niers.

Le lac de Champex-Lac, étape de repos et de ravitaillement pour bon nombre de trekkeurs. On y trouve même une boulangerie...

Le torrent du bisse du Val d'Arpette

Soleil couchant au bivouac du Relais d'Arpette. Un abri pour trekkeurs nous permet de nous attabler à plusieurs et d'échanger au sujet de nos expériences de parcours et "trucs" de trekkeurs. 
Une bonne douche chaude et une lessive sont les bienvenues avant la suite du parcours. J'en profite pour "emprunter", dans une douche, un savon de Marseille dont l'odeur me ravit. Depuis le début, je me lave, je lave mes dents, je lave mes vêtements au savon d'Alep. Le goût et l'odeur de laurier à l'huile d'olive finit par m'écœurer un peu. 

Jour 10 : Du camping du relais d'Arpette (1630m) au refuge du col de Balme (2190m) (refuge).

Départ à 6h30. Une belle journée s'annonce.

En route vers la fenêtre d'Arpette, en longeant le torrent du bisse du val d'Arpette.

Petit regard en arrière vers la vallée.
La Pointe et le col d'Ecandie.

La fenêtre devient visible; le petit "V" droit devant, qui ressemble à un √ (racine carrée).

Un simple moineau

Je touche au but. Encore un pierrier où les marques, rouges et blanches, et cairns jouent à cache-cache d'un rocher à l'autre, mais comme on sait qu'il faut monter, finalement on trouve un chemin et on progresse.

Arrivée à la Fenêtre d'Arpette (2665 m). Les photos ne rendent pas vraiment compte du spectacle. Ou est-ce l'effort accompli qui embellit notre vision?
La descente vers Champex, la vallée vers Trient et le col de Forclaz, avec le barrage d'Emosson en face, et le glacier du Trient.
Je suis rejointe par 2 trekkeurs que j'avais rencontrés au relais d'Arpette, nous continuons ensemble vers le refuge des Grands.

Le glacier a gardé sa coloration bleutée, mais a bien reculé.

Nous descendons d'abord le long du Bisse du Trient jusqu'au chalet du glacier (1583 m), pour une part de tarte aux myrtilles puis pour passer de l'autre côté du bisse pour remonter vers les Grands.
Sculpture naturelle sur le chemin vers Les Grands. ce chemin est en balcon, agréable pour la vue, mais parfois glissant. Heureusement, le temps au beau fixe et de bonnes chaussures avec un bonne adhérence permettent une progression tranquille.
Glacier plateau du Trient.

Un petit passage câblé

Glacier des Grands et vallée de Trient.
Arrivés à la cabane des Grands (2152 m), refuge non gardé, nous trouvons de l'eau potable mais porte close. Comme le point de vue du site ne m'emballe guère, je décide de suivre mes compagnons de route jusqu'au col de Balme.

Col et refuge du col de Balme droit devant.

Mont Blanc et Aiguilles Rouges
En fait, le vent souffle bien fort sur le col. Suzanna étant seule dans son dortoir de 8 lits (mesure Covid-19), nous arrivons à persuader le gardien de nous laisser partager la chambre, puisque nous faisons route ensemble depuis ce matin. Après le dépannage en crème solaire et allumettes, cette-fois-ci, ce sont mon baume du tigre et mes antiinflammatoires qui soulagent un peu Suzanna de sa tendinite du genou.
Je découvre la croûte savoyarde, et je savoure cette nouvelle nuit dans un vrai lit.

Je vais, là encore, rester environ 1h à contempler le coucher de soleil sur le Mont Blanc et les Grandes Jorasses.

Jour 11 : Du refuge du col de Balme (2190m) à la route des Montets (1450m) (bivouac).

Après le temps de la contemplation, il s'agit de se mettre en route.

Petite ballade au sommet de l'Arolette (2330 m).
Barrage d'Emosson, Mont Blanc, Dôme et Aiguille du Goûter, la dent du Géant, les Drus et Grandes Jorasses, Aiguille d'Argentière et Aiguille Verte, Col de Balme.

En route vers le refuge Albert 1er, vue sur le massif des Aiguilles Rouges.

Glacier du Tour, au pied de l'Aiguille du Chardonnet.
Bien que le glacier ait reculé, il reste visible tout le long du chemin, qui est un sentier balcon avec quelques passages sécurisés par des rampes, sur lequel j'apprécie d'avoir des chaussures à l'accroche impeccable, et où je me dis que le Népal a vraiment eu un impact positif sur mon vertige.

Le refuge (2702 m) tout là-haut, sur le petit promontoire à gauche face au glacier.

Comité d'accueil au sommet de ce petit pierrier dans lequel il faut grimper pour accéder au refuge: des chocards à bec jaune.

Le glacier du Tour, encore... et les Aiguilles Rouges en perspective.

Redescente au col des Posettes (1997 m) puis direction l'Aiguillette des Posettes (2201 m), le Mont Blanc en ligne de mire. une libellule voletant sur la mare.

Le refuge Albert 1er reste visible (ph 3), glacier du Tour encadré par la grande Fourche et l'Aiguille du Chardonnet, et le Mont Dolent en surplomb. Argentière en fond de vallée.

Je pose ma tente dans le petit bois entre Tré-le-Champ et le col des Montets.
Le glacier d'Argentière et l'Aiguille Verte sont dans les nuages.

Jour 12 : De la route des Montets (1450m) au camping du gîte de la Boerne (1400m) (bivouac).

Je me dirige vers le lac Blanc, bien que la météo annonce de la pluie et des orages en milieu d'après-midi, mais j'ai déjà dormi sous la pluie, le vent, pourquoi pas l'orage, même si cela ne m'enchante pas vraiment. En fait, quelques mètres plus haut, le chemin est barré: des travaux d'entretien ferment la route jusqu'au 11/09 (soit dans 2 jours), et je ne veux pas emprunter le sentier par les Aiguillettes d'Argentière (et les échelles qui vont avec). Je fais donc demi-tour et me dirige vers la vallée, à la recherche d'un endroit où me poser. Ce sera quelques mètres plus bas, au camping du refuge de la Boerne. Le lieu me séduit: Justine et Julien, les gardiens, sont accueillants, le gîte a un cachet tout particulier, même si je n'y dors pas. Justine me conseille le sentier vers la pierre à Bosson, car, avec le mauvais temps qui arrive, je n'aurai pas le temps de faire l'AR jusqu'au glacier d'Argentière.
Je monte ma tente, donc, pour les 2 jours à venir et je pars en ballade vers la pierre à Bosson.

Traversée des villages de Tré-le Champ, vue sur l'Aiguille verte, les Drus, les Grandes Jorasses, le Mont Blanc, l'Aiguille du Midi, le Mont Maudit, le Dôme du Goûter, le glacier d'Argentière et les Aiguilles Rouges du Dolent.

Les Aiguilles Rouges du Dolent, les Grandes Jorasses, les Drus, l'Aiguille du Midi et les Aiguilles de Chamonix, le massif des Aiguilles Rouges (qui doivent leur nom à la couleur de la roche riche en gneiss ferreux).

Au niveau de la pierre à Bosson, là aussi, le glacier est nettement en retrait; Auparavant, sa pointe arrivait jusqu'à nos pieds.

Les nuages commencent à s'installer sur les hauteurs des Aiguilles Rouges

De la compagnie (moineaux) pendant que je déguste une glace à Argentière.

Une suspension...

Les nuages se sont clairement installés. Finalement, c'est une bonne chose que ma route soit fermée, je vais rester "en bas" durant ces 2 jours de mauvais temps. Au cours de la nuit, l'orage retentit sur les hauteurs, et la pluie tombe (sur ma tente) jusqu'au petit matin.

Jour 13 : Du Plan de l'Aiguille à la gare de Montenvers (bivouac).

Le soleil se lève sur le Mont Blanc du Tacul, l'Aiguille du Midi et le Mont Blanc.
Puisque je choisis de différer la poursuite de ma route, je vais "jouer les touristes": journée à Chamonix, puis montée à l'Aiguille du Midi (3777m). Je ne pourrai pas faire la traversée jusqu'à Helbronner, le téléphérique ne fonctionne plus que les WE en septembre. Je profiterai néanmoins du panorama... et du petit "pas dans le vide".

Mont Blanc du Tacul, Mont Maudit, Mont Blanc, Dôme du Goûter, Aiguille du Goûter
Refuge Vallot sur le petit éperon rocheux entre Mont Blanc et Dôme du Goûter.
Dans le coin en bas à gauche, des traces de progression d'alpinistes, et 3 alpinistes sur une trace.

 
Du côté de la vallée d'Arve, l'Aiguille verte, les Drus, les Droites, les Courtes. Les nuages s'installent sur les sommets, cachant la vue vers la Suisse et les Grandes Jorasses.

Ceux qui vont descendre en parapente (montés en téléphérique), et ceux qui terminent leur ascension.

Le glacier des Bossons, qui descend vers Chamonix, au loin, le Beaufortain, en face, le Brévent et les Aiguilles Rouges qui resteront sous les nuages toute la journée.

 
Le petit pas dans le vide, à 3842m, avec un vide de 1000m sous les pieds. Cette sensation saisit, bien que l'approche de la cage soit précédée d'un passage vitré, qui nous habitue un peu à cette perception du vide sous nos pieds. En chaussons pour protéger le verre, emmitouflée car il fait 2°, masquée parce Covid. Le Mont Blanc est visible sur la gauche.

Hirondelle des rochers et grand corbeau.

Sur le grand balcon nord, de la gare du Plan de l'Aiguille à Montenvers.

Arrivée au Signal Forbes (2204m)

La Mer de Glace, avec, en fond, l'Italie, les glacier de Leschaux et du Tacul qui se rejoignent pour former la Mer de Glace, les Grandes Jorasses, l'Aiguille du Tacul, l'Arrête de Rochefort. Des randonneurs glaciaires. Les Drus. Le recul de la Mer de Glace est bien visible au niveau de la gare de Montenvers.

Parapentiste (à retrouver sur la ph2)

Les nuages sur le massif des Aiguilles Rouges. La pluie restera cette fois dans les hauteurs. Je me réveillerai au sec.

Jour 14 : Du camping du gîte de la Boerne (1400m) au lac Blanc (2352m) (bivouac).

Le soleil est au rendez-vous. En route pour le lac Blanc, à nouveau une toute petite étape.

Le petit village de Tré le Champ, au pied du glacier d'Argentière, avec ses anciennes maisons de bois.

Le panorama tout au long du chemin.

Les lacs de Cheserys.


Des parapentistes, du côté mont Blanc et du côté Aiguilles Rouges.

Arrivée au lac Blanc, au pied d'un cirque glaciaire, et son refuge. Encore une échelle et des petits escaliers! Quelle idée de percher les refuges! Mais il est aussi accessible depuis le téléphérique de la Léchère par un sentier plus confortable. Refuge sans WC accessibles, et eau potable en bouteilles. Mais j'avais pris mes munitions en partant ce matin.
Comme il est interdit de bivouaquer dans un rayon de 500 m autour du lac, je pars explorer les environs à la recherche d'un spot où poser ma tente.

Le lac de la Persévérance (2470 m) encastré au cœur du pierrier, avec une mini traversée de névé.

Le lac Blanc

Le panorama face à ma tente. J'ai finalement trouvé à me poser. Je suis à l'intérieur du cercle interdit. Plus tard, je verrai d'autres tentes s'installer entre le lac et moi (donc dans le périmètre interdit...)

Des chamois en face (ph1). Je mange tranquillement, en face du mont Blanc qui se couvre de nuages, tandis que le soleil décline, mais je jette un coup d'œil inquiet sur le massif des Aiguilles Rouges juste à deux pas derrière moi: le ciel est couvert de nuages noirs. J'espère que, cette fois encore, les prévisions météo seront exactes et que la pluie ne s'invitera pas cette nuit (à 2400 m).

Jour 15 : Du lac Blanc (2352m) à (sous) l'Aiguillette des Houches (2110m) (bivouac).

1 heure 1/2 devant le lever de soleil...
Le nuit aura été douce.


LA photo de carte postale, au lac Blanc.

Des grimpeurs en approche d'une paroi d'escalade.
Le chemin passe par le col de l'Index (2549 m) pour redescendre de 300m avant de remonter jusqu'au col de la Glière (2461 m). (Mais pourquoi ne font-ils pas un tracé horizontal?!)

Sur la route

La montée au col de la Glière, avec un petit passage câblé.

On nous observe, au loin... (chamois sur la pente de gauche); lac Cornu.

Les 2 lacs noirs. En arrière plan, le massif des Fiz.

Dimanche, grand beau temps, des parapentistes sautent, notamment depuis l'Aiguille du Midi et le Brévent. Je ne sais pas d'où est parti celui qui vole au dessus de la Mer de Glace.
Et le chemin redescend (2100 m), vers la gare de Plan Praz, puis remonte jusqu'au Brévent (2525 m)

Escalade sur un piton rocheux, à proximité du col du Brévent.

Surprise sur le chemin, un petit passage un peu aérien, avant de pouvoir agripper l'échelle puis la rampe. Dernier effort avant d'arriver au Brévent. Tandis que d'autres randonneurs montent en douceur par la piste de ski, ou en téléphérique, depuis Plan Praz.

Point de vue vers la vallée de l'Arve, et le massif des Fiz, le lac du Brévent, le massif du Mont-Blanc, Chamonix dans la vallée.
Finalement, je décide de pousser jusqu'à l'Aiguillette des Houches, au sommet du dôme, en face, dans la continuité du lac, pour me rapprocher de ma descente vers les Houches demain, car le seul train du jour est à 14h, et je veux cheminer tranquillement.

Le Brévent, piton rocheux (à droite sur ph1 & 2) au sommet duquel on aperçoit la gare de téléphérique. Des petits lacs et des linaigrettes.
Le troupeau et moi-même rentrons au bercail, sous l'œil vigilant du patou.

L'Aiguillette des Houches (2285 m) ne permet pas de poser une tente, je vais donc descendre en contrebas, face au Mont Blanc, que je contemplerai en dégustant mon dernier repas lyophilisé. Je savoure l'instant. Lors d'une sortie, la nuit, je verrai la voie lactée scintiller au dessus du paysage, comme un bouquet final pour ma dernière nuit au pays du Mont-Blanc.
Le col de Tricot (1er bivouac) est visible sur la ph2, au troisième plan, à gauche, entre la Pointe Inférieure (2830 m) et le Mont Vorassay (2299 m).

Jour 16 : De (sous) l'Aiguillette des Houches (2110m) à la gare des Houches (1008m) (fin).

Un dernier lever de soleil face au Mont Blanc, et sur le massif des Fiz.

La cabane au fond du jardin

En descendant vers les Houches.

Un bouquetin en liberté, juste à côté du parc Merlet. Un cerf, dans le parc animalier de Merlet.

Un travail de reconquête, poitrine gonflée. Un couple de moineaux.

A la gare des Houches. 

Je rentre chez moi gonflée à bloc, fière d'avoir accompli ce premier trek en solitaire. 
Et je sais que je vais repartir.

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