Un site est né!

Le blog est amené à disparaître, migrant progressivement vers un site (en cours de construction). Il restera actif pour les pré-publications en cours de trek, puis les publications définitives se feront directement sur le site: 2pieds1tête

Népal 2024 prépublications

En attendant la mise en ligne définitive

12/03. Jour off à Katmandou.
Je retourne au temple de Swayambunath et vais voir les 3 statues d'or.
La mère de Bouddha (Maya Devi)

Je retrouve les singes

Un des soutiens de Guru Rinpoché 

Hanuman


Les 3 bouddhas d'or, de gauche à droite Bouddha Amitayus, Bouddha Shakyamuni et Guru Rinpoché


partie 1: minitrek solo:

13/03 De Changu Narayan à Nagarkot
Temple de Changu Narayan

Les 2 cascades de Nagarkot

Bouddha peace garden (cimetière)

14/03 de Nagarkot à Dhulikhel
Shiva

Vasuki

Cultures en terrasses, et temps brumeux dans les lointains

Petite touche finale de luxe! 

15/03 De Dhulikhel à Namo Bouddha
Shiva, encore.

L'entrée à Namo Buddha

Namo Buddha, le temple et la ville autour

Le hall du temple. Il est interdit d'en photographier l'intérieur.

La nuit... Avant le lever aux aurores pour la prière de 6h, puis le petit déjeuner avec les moines (comme le dîner hier, puis la prière de 11h et le repas en commun à nouveau)

Pourquoi Namo Buddha.

16/03 De Namo Buddha à Balthali
Shiva, Ladkheshwor temple, en fond de vallée.


17/03 De Balthali à Panauti
Petite cérémonie le matin, bénédiction par mon hôtesse et ses parents et un couple de randonneurs israéliens (lui est psychothérapeute, elle vient de terminer ses études de psychologue)

Traversées sur des petits ponts suspendus

Je dépose les fleurs dans un temple de Shiva

À Panauti. Le temple de Indreshwor

Demain départ à 6h du matin pour le trek du Kangchenjunga, avec uniquement mon guide (Pasang Sherpa), qui portera mon sac à dos dans lequel il aura ajouté ses affaires (que je lui ai fait réduire à l'essentiel malgré ses 2 paires de chaussures).

Je n'ai pas encore mis en ligne le trajet définitif, les étapes enregistrées sont consultables ICI (en tapant ensuite sur mon nom, à droite, vous avez accès à toutes les traces que je partage).


18 et 19/03
Route jusque Ilam.
Pas de Kangchenjunga en vue malgré les différents points de vue accessibles: l'horizon est bouché par les nuages. La pluie est prévue pour toute la semaine prochaine, avec la neige en hauteur! J'espère que mes destinations resteront accessibles!
Le premier point de vue vers le Kangchenjunga, invisible ... Champs de thé.

Ilam, avec là aussi, les nuages qui bouchent toute perspective, ses champs de thé, un de ses temples hindous.

19/03. Jour off à Ilam
Montée en tuktuk.

Mai Pokhari, lac dans les hauteurs de Ilam

Puis une petite descente d'environ 16 km à travers champs, et notamment champs de thé.

Pour les jours suivant, en plus de ne plus avoir de réseau très rapidement, il est annoncé des pluies plus ou moins diluviennes, plus ou moins orageuses, avec de la neige dans les hauteurs, pour au moins les 15 jours à venir! 
Heureusement qu'à l'arrivée dans les lodges, je pourrai me sécher/ réchauffer devant un feu de bois!
Du 20/03 au 06/04

Pour ceux qui ont essayé de me suivre, vous avez pu vous rendre compte qu'il y a eu quelques changements de cap, car certains passages se sont effondrés et la nouvelle route ne figure pas sur toutes les cartes officielles.
Nous sommes allés à Oktang directement sans journée d'adaptation à Tseram, et, comme la voie des hauts cols était impraticable du fait de la neige, et que la guest house  prévue était fermée, nous sommes redescendus par une autre vallée, jusque Saketum, puis remontés jusque Ghunsa puis le camp de base nord, toujours sans pause, puis nous sommes redescendus.
Mon guide m'a proposé un petit détour par Pathibhara, un lieu de pèlerinage à 3784m. 
Le Kangchenjunga a constamment joué à cache-cache dans les nuages. Sauf au camp de Pangpema, où il était clairement visible.

Femme de l'ethnie Limbu

Je rencontrerai régulièrement des vieux murs mani dont les plaques représentent une stèle tombale

Après une montée peu enneigée, nous arrivons au col (3600m), et là les choses se compliquent: 20-30 cm de neige tout le long de la descente. Il faut sécuriser chaque pas sur les rochers.

Le contraste une fois arrivés un peu plus bas.

Mais nous retrouvons la neige à Tseram, puis Ramche.

Neige et purée de pois!

Mon guide avait un peu surestimé ma vitesse de marche à 4700m. Course contre les nuages, mais ils ont gagné, il s'étaient installés lorsque nous sommes arrivés au point de vue. Donc, pas de Kangchenjunga en vue... (Il est censé être derrière moi)

Nous redescendons donc, jusqu'à 1500m. Peu de photos prises car nous sommes rattrapés par la pluie, et les journées de marche sont longues et ardues, laissant peu de place pour jouer les touristes.

Ces escaliers qui descendent et nous font perdre le bénéfice des mètres des montée préalable!

Nous avons rejoint la vallée de la Ghunsa Khola dont nous allons remonter le cours. Ce puissant cours d'eau m'a subjuguée, au point d'en oublier les kilomètres de marches et le dénivelé.

Le Jannu, dont la forme évoque l'Ama Dablam.

Nous traversons des névés au pied d'une cascade.

Le long glacier du Yalung.

Ça y est, enfin, le Kangchenjunga!
La quasi absence de neige et le soleil rayonnant me feraient presque oublier l'altitude. Mon souffle court me rappelle qu'à 5100 m d'altitude, il n'y a plus qu'environ 50% d'oxygène disponible dans l'air ambiant.

Un moulin à farine animé par un petit ruisseau

Et les chemins qui montent dans les descentes! 
Nous redescendons jusqu'à Saketum. Ces "marches forcées" m'ont épuisée. Je propose à Pasang de prendre un 4x4 pour rejoindre Kafle Pati, au pied de Pathibhara. Je "visite" donc les derniers villages Limbu en voiture.

Et dire que nous sommes partis à 2h du matin pour éviter la foule!
Longue file d'attente pour aller rendre hommage à Pathibhara. Ça sera le premier jour où j'aurai froid, durant ce piétinement, à 3794m, après 1000m de montée non stop, sur un espace fouetté par les vents, alors que le soleil n'est pas encore levé.
Un certain nombre de personnes hindoues sont montées avec des chèvres pour les sacrifier plus tard. Il est prévu qu'un sââdhu vienne pour officier le sacrifice rituel. Dans le bouddhisme, par contre, on ne tue pas les animaux. Ce qui n'empêche pas bouddhistes et hindouistes de se retrouver ensemble à rendre hommage à Pathibhara

Nous avons un point de vue vers les Annapurnas. Un gros nuage noir s'est agrippé sur le Kanchenjunga!

En redescendant de Pathibhara, les gens continueront de monter jusque vers 15h (après, il faut compter 2h environ pour redescendre).
Pour les personnes fatiguées, malades, âgées, etc des porteurs proposent leurs services: 100 RPS (1 euro environ) le kilo, la montée étant divisée en 3 étapes, avec paiement à chaque changement de porteur à l'étape. Soit, pour 60 kg par exemple, vous payez 180 euros pour toute la montée.
Haut (dans tous les sens du terme) lieu de pèlerinage bouddhiste et hindouiste.

Ensuite, de longs transferts en 4x4 sur des routes chaotiques. Puis l'avion ce matin de Bhadrapur à Katmandou.

Demain, départ à 7 heures pour le parc du Chitwan

09/04
Après les neiges et la pluie du Kangchenjunga, la chaleur moite de la jungle. 36-37°C en journée, 20°C la nuit.
Et toujours cette brume tenace qui demanderait une bonne pluie pour nettoyer tout ça !

La petite table mise pour me permettre de siroter un verre face au soleil couchant. Peu d'animaux au bord de la rivière ce soir ...

Je continue mes pérégrinations, à pied ou en jeep, dans la jungle de Chitwan, et dans la brume. Quelques animaux entr'aperçus, sauf le tigre... Et pas de photos avec le smartphone parce qu'ils étaient beaucoup trop loins.
Dans la vallée de Kasara dans un premier temps.
Pas d'animaux, mais un peu de nature! 

Festival hindou, juste avant la nouvelle année népalaise.

La moustiquaire au dessus du lit.

Autour de ma maison d'hôtes, dans la vallée de Madi.

Quand mon guide me fait traverser les ruisseaux locaux en tongs, ou pieds nus, pantalon relevé... Je ressemble à une vraie népalaise dit-il... C'est aussi que pour ce genre de traversée, les pieds nus ou les tongs, c'est plus pratique... La veille, j'ai dû retirer et remettre  mes chaussures une paire de fois, et ce n'était pas forcément confortable.

Une cascade avant le départ.
Bon, je rigole pas, mais je ne sais pas faire les selfies. Jour de nouvel an, bénédiction de mes hôtes, avec le bindi hindou.
Je ne sais pas combien de fois j'aurai été "bénie/honorée" durant ce séjour.

Promenade de touristes à dos d'éléphants. Notre jeep prend l'air pendant la pause déjeuner. À 35°C, elle surchauffe un peu, 

Apres un dernier safari, dernière traversée de la Rapti river, en pirogue cette fois, avant de rejoindre Meghauli.

Ma chambre à Meghauli, ça ne se voir pas mais elle est dans le style traditionnel Tharu: murs de boue recouvrant une structure en branchages, toit de paille.

2 deniers jours solo:

Bandipur, ville touristique, dont les points de vue permettent de voir la chaîne himalayenne... Quand la brume disparaît, ou pendant les saisons d'hiver où le ciel est clairement plus propre.

L'entrée de la Siddha Shrine: une grotte dans laquelle vit un Siddha (Sâdhu - ou Yogi - ayant atteint un niveau de spiritualité absolue) depuis plus de 25 ans, dans le noir, psalmodiant des prières, et, plus loin, des pièces fantastiques où règnent les chauves-souris, aux murs décorés de stalactites calcifiées. Un petit 500 m de descente, puis de remontée, les escaliers, ça me manquait! Un endroit magique!

Et un nouveau coucher de soleil, dans la brume.

La cascade que je voulais voir est quasiment à sec!

Je traverse la Marsyangdi river et me mets en route pour un petit 900 m de montée continue, sous un soleil de plomb (34°C), vers Manakamana.

Le temple et la looongue file de pèlerins.

Bénédiction par un Sâdhu.

Un mainate qui appartient au tenancier de l'hôtel.
Au matin, réveil à 3h30 par les premières ouvertures de rideaux de fer des boutiques, puis à 4h30 avec l'arrivée des premiers pèlerins, et un concert de cloches (les temple hindous sont entourés de cloches que les pèlerins ou visiteurs activent en progressant vers le temple)

Puis, toujours dans la brume, avec 35°C, je redescends vers mon hôtel à Kurintar et je me plonge avec plaisir dans la piscine!
La rivière à proximité est la Trisuli.

Demain, retour vers KTM.
































Commentaires

  1. Enfin je vois tout ce que vous voyez, ressentez, vivez.
    merci de ces photos et des explications jointes.
    Un faible pour les singes...
    Portez-vous bien.
    OJC

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